[BG] Sirakha Ombrelame [ Validé ]

Prénom : Sirakha

Nom famille : Ancienne Maison Ssrinsayel, remplacé par le surnom de mercenaire d' "Ombrelame"

Age : 243 ans

Sexe : Féminin

Race : Drow

Alignement : Chaotique Neutre

Description physique: Sirakha est une Drowe de haute stature, à la silhouette élancée et dénotant un entraînement guerrier. Elle a de longs cheveux blancs comme l'ivoire, souvent natés et attachés pour ne pas la gêner lorsqu'elle combat. Sa peau est encore plus sombre que celle de ses semblables, à cause du temps passé à la surface. Ses longues oreilles effilées son décorées de petits anneaux de fer, ainsi que son sourcil gauche et sa lêvre inférieure. Son sourcil droit, quand à lui, est barré d'une légêre cicatrice. Son regard flamboyant est dur et fermé, mais pas méprisant ou hostile comme celui des siens. Elle porte souvent un morion d'acier qui voile son visage, et un pan de cuir envellopant sa nuque pour dissimuler sa chevelure de neige, trop repérable.

Caractère : Sirakha a appris à refouler son être émotionnel, contrairement aux disciples d'Eillistraee, pour survivre et ne pas se laisser vaincre par son pire ennemi: elle même et sa personnalité complexe. Elle s'efforce en générale de rester discrête, mais lorsqu'on la pousse à bout elle déborde ses défenses et s'emporte très facilement. Il est extrêmement difficile de l'émouvoir. A part les codes de la guerre ou du combat elle ne respecte aucun code ou aucune loi si elle juge que la briser ne mets pas en péril sa sécurité...

Aime : Les combats "à la loyale", et les adversaires qui respectent le code du combat. Elle ne se sent "heureuse" ou en tout cas sereine que lors d'une passe d'armes, et lors des combats les plus incertains ou déloyaux elle en profite aussi et se donne à fond pour vaincre et se surpasser.

Déteste : Les situations incertaines, qui la plongent dans un trouble profond. Elle a beau ne pas craindre la mort (Ou le prétendre) à cause de son état de rénégate Drow, elle déteste l'incertitude et ne rien contrôler. Elle déteste aussi particulièrement les dogmes ou les lois qui emprisonnent et restreignent les actes, sans se rendre compte que la discipline émotionnelle qu'elle s'impose est peut être la pire de toutes.

Carrière: Guerrière vivant du mercenariat ou du pillage de bandits ou de créatures sauvages pour ne pas s'attirer les foudres de l'Empire.

* HISTOIRE:

Sirakha est née en Outreterre, dans une famille Drow, les Ssrinsayel, une ancienne famille légêrement affaiblie et encore plus sévêre que la majorité des Maisons Drows, basée dans une petite cité fortifiée, perdue dans les déserts de roches de l'Outreterre. Cette Maison faisant appel à une grande force de mercenaire pour garantir la sécurité de ses murs, la cité des Ssrinsayel était devenue une plaque tournante du mercenariat de l'Outreterre, et des guerriers et escrocs de toute les races de l'ombre s'y retrouvaient. La discipline imposée à ces "sous êtres" par les Ssrinsayel était redoutablement sévêre, mais la majorité jugeait que la solde vallait amplement l'effort de courber l'échine devant un maître noble et redouté, fût il d'un racisme élevé à un art de vivre. Ce serait le point faible des Sayel: car si une armée est difficile à retourner, une force mercenaire s'achête, tout simplement, malgrès un prix parfois démesuré.
Sirakha, très jeune, née dans une branche familiale majoritairement constituée de prêtresses de haug rang, car filles de la matronne, était destinée à devenir une servante de la déesse araignée. Sa jeunesse comme celle des autres Drows fut une initiation aux intrigues, aux coups en traîtres qui permettaient de survivre dans la société des elfes noirs, et Sirakha parvint à ne pas s'y noyer et en acquérir une maîtrise suffisante pour s'ériger une solide protection contre les siens. Mais, adolescente, vers ses 100 ans d'existence, elle commença à s'intéresser aux armes, à la pratique guerrière, certes enseignée aux aspirantes prêtresses, mais de manière très précoce pour elle. Sous couvert de dévotion, elle suivit un entraînement martial dispensé par ses aînées et dévellopa encore une nouvelle manière de survivre, face aux siens, et faces aux autres races. La meilleure, selon elle, car toute sa science des intrigues ne lui servirait pas face à une horde de riivils, aussi faibles et méprisables soient ils, si ils étaient armés et prêts à en découdre.
Elle affectionnait la double lame des gardes de la cité, et força un des gardes à lui remettre la sienne, ce qui causa la mort de l'infortuné, les prêtresses ne reculant devant rien pour insuffler respect et crainte aux mâles.
Au fil du temps elle fut finalement orientée vers le culte de Lloth, mais son rang était moins élevé que celui de ses soeurs, car elle avait délaissé l'art de l'intrigue au profit des armes. Elle prenait toutefois un plaisir non consommé à vaincre ses soeurs sur les champs d'entraînements, et même à les faire courber le dos lorsqu'elles sortaient du terrain du combat loyal. Elle déjouait toutes les traîtrises et les pièges du champ de bataille.
Mais elle ne vénérait pas Lloth. Elle craignait et haissait la déesse araignée qui avait fait des siens des êtres aveugles et enfermés dans un dogme qui s'apparentait à une machine suicidaire et lancée droit dans le mur: comment vaincre les riivils, sinon en surmontant les codes Drows entre individus de même race et en formant de redoutables guerriers, en formant un clergé uni et surpuissant, et des arcanistes non bridés par la classe des prêtresses? Les Drows déferleraient alors sur la surface et raseraient chaque ferme du plus pitoyable esclave riivil. Les codes qui s'appliquaient même à ses soeurs ne devaient être appliqué qu'aux êtres inférieurs, selon Sirakha, au lieu d'enfemer sa race. Mais si la conviction de Sirakha allait la pousser à repousser même sa race et devenir rénégate, il n'en était pas de même pour tous.
D'autres Drows accusêrent eux aussi la maison Ssrinsayel de faiblesse, mais due à sa matronne tyranique certes, mais incompétente, et une prêtresse presque inconnue, qui avait remporté des victoires sur les ennemis de la cité en le nom de la matronne, forma une maison conspiratrice, les "Selen Seke' Olathen", les "nouvelles ombres" et acheta la loyauté des mercenaires grâce au produit de ses campagnes millitaires, butins et pillages arrachés aux faibles de la surface. D'autres Drows, voyant dans cette conspiration un moyen d'obtenir un plus haut rang, la rejoignirent, et bientôt vint le coup de grâce, la Valsharesse ayant été convaincue par les Selen que les Sayels avaient renié la voie de Lloth et cessé de la servir, elle et la déesse. Une phalange de Yath' Abban, gardes de la souveraine, et les Selen Seke' Olathen attaquêrent ensemble et destituêrent les Sayel.
Sirakha, dans la confusion des évênements, parvint à s'enfuir dans les bas quartiers de la cité, se déguisant pour dissimuler sa race. Elle se fit traqueuse et voleuse des races inférieures qui pullulaient dans la cité, ne parvenant pas à étouffer sa rage des non Drows, et déchargeant sur eux sa nouvelle condition. Elle devint un être de haine et de colêre qui tuait tout ceux qui croisaient sa route. Et un jour elle croisa le fer avec un Drow masqué, comme elle, qui la terrassa. Il la blessa à mort, et elle perdit connaissance.
Lorsqu'elle repris ses esprits elle découvrit qu'elle était dans les souterrains de la cité, sous la garde d'un Drow exilé, dur, méfiant et sur ses gardes, qui possêdait une épée et savait s'en servir. La double lame de Sirakha était sur les genoux de son vainqueur. Il disait être un des officiers de l'armée régulière Drow des Ssrinsayels, avant leur disparition. Quoique méfiant, il lui proposa une association, comme mercenaires en Outreterre.
Il répondait au simple surnom de Traqueur, ne dévoilant jamais son ancien nom. Il donna celui d'Ombreface à Sirakha, pour intimider les riivils qu'ils côtoyaient.
Ils se battirent côte à côte pendant un peu plus de cinq années, voyageant en Outreterre sans jamais s'approcher des grands bâtiments des Maisons dominantes. Sirakha appris à ne compter, à part son providentiel allié, que sur sa lame et appris de forgerons druergards la maîtrise des métaux, pour réparer et maintenir en état son armure et son arme. Au contact du guerrier, Sirakha parvint à dévellopper sa maîtrise du combat et sa connaissance de l'Outreterre, en dehors des murs d'une cité. Ils furent assez vite connus dans les bas quartiers, ce qui risquait d'attirer sur eux l'attention des Maisons. Ils se séparêrent donc à la cité de la Valsharesse, ou Traqueur avoua à Sirakha que depuis le début il n'était qu'un des rénégats terrés dans les tunnels près de la cité capitale, qui ammasait de l'or pour faire vivre les rebelles. Sirakha se sépara du guerrier en éprouvant de l'amertume de quitter une vie de combat à peu près sure et lucrative, et surtout ou elle n'était plus seule, ni forcée de travailler avec des non Drows, mais elle ne voulait pas lutter contre les maisons. Elle ne se vouait pas à la cause des rénégats, contrairement à Traqueur.
Sirakha, pour ne pas prendre le risque d'attirer l'attention d'un Exécuteur, décida de se faire oublier, à la surface. Masquée, inconnue, mais toujours armée et vigileante, elle traversa les roches des cavernes jusqu'à la surface, pour y travailler comme mercenaire et y vivre de manière opportuniste. On lui avait dit que les riivils étaient des sous êtres. Peut être qu'ils ne seraient pas si dangereux que ça, en fin de compte.
Sirakha erra un peu plus d'une quarantaine d'année à la surface, se faisant connaitre comme mercenaire mystérieuse et dure, et son mépris pour les "sous races" devint assez vite une méfiance généralisée. Le seul être à qui elle avait fait confiance, Traqueur, était sous terre, peut être déja exécuté par la Valsharesse après une erreur. Elle ne faisait donc confiance à personne, se méfiant de tout. Elle s'habitua à son état de rénégate et s'habitua à côtoyer la mort, le danger et l'hostilité des riivils, retour justifié de la méfiance surdévellopée qu' ils lui inspiraient. Sirakha erra donc sans but réel, à part survivre, se demandant de plus en plus à quoi tout cela lui servirait, et si un jour elle trouverait cette utopie qu'elle appellait "sa voie".

BG complet, validé.